Libye : De nouveaux détails sur la mort des mercenaires russes en Libye

Courrier arabe

Le magazine français «Le Point» a révélé de nouveaux détails concernant un raid mené septembre dernier, contre des positions des milices du général libyen à la retraite Khalifa Haftar, et qui avait fait tomber des dizaines d’entre eux, entre morts et blessés.

Le magazine signala que «lors du raid, 35 mercenaires russes appartenant à la compagnie militaire privée «Wagner» ont été tués», en notant que «le propriétaire de la compagnie russe n’est d’autre que l’ami proche du président russe Vladimir Poutine».

Le Point, qui ne précisa pas la partie qui avait mené les attaques et tué les mercenaires russes, souligna également que le chef des mercenaires «Alexander Kozentsof» alias «Ratibor» a été blessé au combat, et affirma que «son état critique, nécessita son rapatriement en urgence, vers la Russie, où il se fait soigné dans l’un des hôpitaux de Saint-Pétersbourg».

Et pour ceux qui s’interrogent sur l’identité de Ratibor, le magazine français nota qu’il avait passé quelque temps en prison, accusé d’effraction à main armée, et de kidnapping, mais qu’il était paru en 2016 sur une photo du Kremlin, à la gauche du président Vladimir Poutine.

Le GNA avait des preuves 

Par ailleurs, «Fathi Bachgha»,  le ministre de l’Intérieur du Gouvernement d’union nationale libyen (GNA)  avait évoqué, lors d’une rencontre organisée par une chaîne locale, le fait que «Khalifa Haftar se servait de mercenaires russes, en renfort lors de son offensive menée contre Tripoli, précisément de la compagnie «Wagner»», accusant des pays, dont il n’a pas cité les noms, «de soutenir le criminel de guerre, face au silence des Nations unies et de la communauté internationale».

De même, une source militaire affiliée au GNA a affirmé que «sur terrain, plusieurs mercenaires russes combattaient aux côtés des milices de Haftar», elle souligna également qu’ils étaient bien entraînés, et qu’ils avaient des armes russes très développées.

Notons que les Nations unies n’ont toujours pas commenté l’affaire des mercenaires russes, dont l’implication au conflit libyen le transforme en un véritable champ de bataille international, notamment avec la détection de la présence de soldats soudanais, et des mercenaires tchadiens.

Une situation qui ne promet rien de bon, au riche pays pétrolier, convoité par les enjeux stratégiques des pays étrangers comme la Russie, la France, l’Arabie saoudite, et les Émirats arabes unis.

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