Libye : Détails de l’accord signé entre le Qatar et le gouvernement d’union nationale (GNA)

Courrier arabe

L’accord sécuritaire signé entre le Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) et le Qatar s’est intéressé à plusieurs domaines, notamment ceux liés à la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les affaires financières.

Une copie de l’accord a été publiée par plusieurs médias, et dans ce qui suit, la rédaction Courrier arabe en présente les points principaux.

En premier lieu, l’accord se focalise sur la collaboration dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, et ce en favorisant l’échange des données concernant les organisations terroristes, entre les deux parties. Il encourage également l’échange des expériences sur les techniques préventives et sur les outils nécessaires assurant le bon déroulement des opérations.

En second lieu, l’accord favorise la collaboration, dans le domaine des expériences, de l’entraînement et du renforcement de la construction des forces, selon les ressources à disposition de chaque partie, pour mettre en place des bases de données nationales comprenant les identités personnelles, et pour optimiser la construction des directions nationales.

En troisième lieu, l’accord insiste à renforcer la collaboration dans le domaine de la lutte contre les cybers crimes, et appelle au développement des expériences, du système routier et des garde cotes.

Selon l’accord, les deux parties s’engagent aussi à collaborer dans les domaines des infractions économiques et financières, en échangeant les aides, spécialement dans le domaine du blanchiment de l’argent et du trafic illégal.

Il est à noter que les ministères de l’Intérieur des deux parties ont décidé de former une commission conjointe, composée de représentants travaillant aux administrations concernées, pour organiser les réunions, et pour suivre les questions sécuritaires à intérêt commun.

L’accord entre en application dès sa signature, et sa date de validité a été définie à trois ans, renouvelables systématiquement, sauf si l’une des deux parties en décide autrement et en informe l’autre par écrit, 6 mois avant la fin de l’accord.

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