Libye: Haftar accuse l’émissaire de l’ONU pour sa partialité

Courrier arabe

Dans une interview accordée au Journal de Dimanche( JDD) publié en France , le général à la retraite Khalifa Haftar a accusé l’émissaire de l’ONU pour la Libye, le libanais Ghassan Salamé, qu’il est devenu un « médiateur partial ».

Celui-ci avait affirmé, le 21 mai dernier, devant le Conseil de Sécurité de l’ONU que la Libye était « sur le point de sombrer dans une guerre civile » et que les combats qui se déroulent près de Tripoli opposant Khalifa Haftar et ses milices au forces du Gouvernement d’union nationale(GNA)  reconnu par la communauté internationale pourraient, avait- il averti, amener à la partition du pays ».

Haftar a ajouté, dans des déclarations au JDD: « la division de la Libye c’est peut être de que nos adversaires veulent, c’est peut être ce que le médiateur Ghassan Salamé souhaite aussi. Mais tant que je serai vivant jamais cela n’arrivera ».

Poursuivant ses dires , Haftar a souligné: « le diplomate libanais émissaire de l’ONU répète des déclarations irresponsables, il était pas comme ça avant, il a changé ».

Il explique : »d’un médiateur honnête et impartial, il est devenu un médiateur partial, ce genre de propos montre qu’il y’a une idée commune chez ces gens parlant de partitions et conflits entre tribus. Mais encore une fois, cette division n’est pas du domaine du possible, car les Libyens et la Libye demeurera un seul peuple. Tout le reste n’est que chimères ».

La Libye est enfoncée dans un bourbier avec des luttes de leadership, depuis la chute du régime Maamar El Kadhafi, après une révolte populaire déclenchée en 2011, soutenue par une intervention militaire étrangère, occidentale.

Depuis le lancement de l’offensif de Haftar le 4 avril 2019, pour la prise de Tripoli, les combats ont fait plus de 500 morts, près de 2500 blessés et ont forcé plus de 80000 personnes à fuire, d’après les statistiques des agences spécialisées de l’ONU.

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