Libye: Haftar brule les maisons de ses opposants et se sert des mercenaires de trafic des êtres humains

Courrier arabe

Dans un temps où le général libyen à la retraite Khalifa Haftar a brulé les maisons de ses opposants au sud de Tripoli, le journal français «La Croix» a révélé que Haftar, qui avait promis de «purifier» le pays des trafiquants et des terroristes, s’était allié avec des mercenaires impliqués dans le trafic des migrants.

Publiant un rapport de plusieurs chercheurs du centre «Nora» spécialisé dans les affaires internationales, qui indiqua lors d’une étude menée juin dernier: «Le soutien de l’armée nationale libyenne a été crucial, faisant du groupe «Souboul al-Salam» (un groupe armé dans la région al-Kafra) un joueur militaire décisif au sud-est libyen, et aussi un joueur principal dans le trafic des êtres humains».

La Croix nota également que «pour transporter leurs équipements logistiques, les milices de Haftar bénéficiaient de la collaboration des groupes armés dans la ville de «Beni Oualid» qui constitue le centre du trafic des migrants», affirmant que même les milices de la ville d’«al-Zaouia» étaient candidats pour s’allier avec le général à la retraite libyen.

Ces évènements se présentent dans un temps où les milices armées de Khalifa Haftar ont brulé plusieurs maisons appartenant à des personnalités militaires et aux forces de l’ordre du Gouvernement d’union nationale (GNA), dans la région de «Ben Ghechir» au sud de Tripoli la capitale.

Des sources locales ont rapporté à al-Jazeera qu’après une série d’enlèvement qui cibla les opposants de Haftar, leurs maisons ont été détruites et incendiées, racontant que parmi les maisons brulées, se trouvait celle du directeur des forces de l’ordre de la ville de Ben Ghachir, et d’autres appartenant à ses sœurs qui ont été enlevées depuis plusieurs jours, et dont le destin est toujours inconnu.

Des évènements qui durcissent encore plus la situation en Libye, déchirée par un conflit sans fin entre les milices de Khalifa Haftar qui cherche à se placer en tête du pays, et les forces du GNA qui défendent leur légitimité, et leur souveraineté.

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