Des sources libyennes ont affirmé que le général à la retraite «Khalifa Haftar» a du préparer des stratégies, pour traiter avec l’implication imminente des troupes turques, face à l’escalade politique internationale du dossier de la Libye.
Des sources militaires et parlementaires ont expliqué aux médias que «Haftar avait imposé à ses troupes des procédures d’urgences, suite auxquelles elles ont dû changer leurs positions à l’ouest du pays, se préparant à la confrontation avec les Turques».
Des ordres immédiatement appliqués
Une haute source militaire a signalé que, depuis trois jours, Haftar avait ordonné ses milices de quitter les positions proches de Tripoli, et de s’installer plus loin, afin d’éviter les bombardements turcs, qui ont fixé une distance allant jusqu’à 40 km du périmètre de Tripoli.
Et au sujet de déploiement des mercenaires, elle expliqua que les Russes étaient chargés de guider les drones et l’artillerie, alors que les Africains, en majorité des Janjaweed, étaient envoyés sur les premiers fronts du combat, dans les axes de «Khelat al-Farjan», «al-Machroue» et «Salah Edin».
Informations divulguées
Les sources ont indiqué que Haftar avait reçu des informations, affirmant que les Turques commenceront leur intervention en Libye, en bombardant les positions de ses troupes, lui précisant qu’il s’agissait des positions proches de Tripoli.
Elles ont noté à ce sujet, que Haftar se préparait à lancer une opération féroce, au cas où les Turques s’impliqueraient directement aux côté du Gouvernement d’union nationale (GNA).
Au final, elles ont souligné que les institutions militaires égyptiennes étaient divisées, au sujet du soutien accordé à Haftar par leur gouvernement, et ont rapporté que s’emparer de «Syrte» sera la première mission prévue pour Haftar, notant que la mission sera soutenue par l’Égypte et les Émirats arabes unis, et que Haftar pourra menacer «Misurata» après avoir pris Syrte.
