Libye : Haftar encaisse un nouvel échec, et l’ONU dénonce les attaques contre les aéroports  

Courrier arabe

Les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont bloqué les troupes du général à la retraite Khalifa Haftar, qui avançaient vers Tripoli depuis l’axe d’«al-Zetarna», dans un temps où l’aéroport international de Maitika a été à nouveau bombardé au milieu des dénonciations onusiennes.

Des sources militaires ont rapporté à al-Jazeera que «les forces GNA avaient détruit des blindés ennemis, poussant les milices de Haftar à se replier vers leurs positions dans la ville de «Tarhouna», dans le sud-est du pays».

Par ailleurs, des sources locales ont parlé de 3 blessés dont deux dans un état critique, lors d’un raid aérien lancé par les avions de Haftar sur un quartier dans la ville de «Muzreg» au sud libyen.

Des sources locales à Tripoli ont mentionné une nouvelle attaque avec des missiles de type «Grade» sur l’aéroport international de Maitika, expliquant que l’offensive concordait avec l’arrivée en retard de certains avions.

L’ONU dénonce et Johnson veut stopper l’ingérence étrangère  

De son côté, la commission des Nations unies en Libye a dénoncé, lors d’un communiqué «les attaques contre les aéroports de l’ouest libyen, y compris celui de Maitika et de Zouara», signalant que les attaques menaçaient la vie de milliers de voyageurs civils, y compris les employés des Nations unies, et ceux du domaine humanitaire».

Et dans le même contexte, le nouveau premier ministre britannique «Boris Johnson» a signalé lors d’un entretien téléphonique avec le président du GNA «Fayez al-Sarraj» que «le conflit libyen n’avait aucune solution militaire, et que le dialogue est la seule issue disponible».

Johnson affirma que le GNA était la seule autorité légitime reconnue par le Royaume-Uni en Libye, ajoutant que les ingérences négatives de certains pays, aggravait l’ampleur de la crise, et faisaient perdurer la guerre», soulignant que ces implications doivent être empêchées à tout prix.

Rappelons que Khalifa Haftar en tête des milices armées à l’est, et soutenu financièrement et militairement par l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la France, et la Russie, se bat pour le pouvoir, contre les forces du GNA dirigé par Fayez al-Sarraj à l’ouest, et dont l’unique soutien mondiale se limite à dénoncer les violations contre les civils, sans jamais avoir une intervention concrète.

En somme, le conflit du riche pays pétrolier ressemble à un règlement stratégique des enjeux économiques, où Haftar se couvre de la lutte contre le terrorisme, pour servir ses alliés, au détriment de la stabilité des milliers de Libyens dont la vie a été complètement ruinée et anéantie.

Quitter la version mobile