Libye : Le Conseil présidentiel interdit tout mouvement militaire au pays sans son approbation

Courrier arabe

Le conseil présidentiel libyen a indiqué samedi que «tout mouvement militaire au pays était interdit, sans son approbation», et ce, après que les milices du général à la retraite, Khalifa Haftar, avaient annoncé la prise de contrôle d’un poste frontalier avec l’Algérie.

Un communiqué lancé par le conseil et publié par le centre informationnel de Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère), signala qu’il était formellement interdit que «les unités militaires se repositionnent quel que soit la nature de leur travail, que les convois militaires se déplacent pour quelconque raison, ou que des individus, des armes ou des munitions soient transportés, pour quelconque motif».

«Si la situation oblige, les déplacements ne pourront se faire qu’après avoir obtenu l’accord du chef suprême», avait-il ajouté.

Ces instructions se présentent après que les milices de Haftar ont pris le contrôle des frontières avec l’Algérie et déclaré «zone militaire» les pans de territoires concernés.

«Une extension stratégique au sud-ouest»

Des sources libyennes avaient raconté à al-Jazeera que «la brigade 128 des milices de Haftar avait publié des images, pour signaler que des renforts étaient arrivées aux frontières libyo-algériennes».

Les milices de Haftar signalèrent que les mobilisations se présentaient dans le cadre de l’application «des opérations d’extension stratégique au sud-ouest libyen».

Un communiqué publié vendredi avait signalé qu’«une opération militaire fut lancée à la poursuite des terroristes Takfiristes».

Il signala que «des brigades furent envoyées pour soutenir la chambre opérationnelle de la libération du sud-ouest et chasser les groupes de mercenaires africains qui menacent la sécurité et la stabilité».

Cette opération se présente quelques semaines après l’attentat à la voiture piégée, qui avait ciblé un centre de police à Sebha, et qui avait tué 2 officiers et blessé un autre.

L’attaque fut revendiquée par l’Etat islamique et à l’époque les milices de Haftar avaient promis «de continuer à lutter contre le terrorisme, jusqu’à son éradication».

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