Libye: Le GNA capture 25 des milices de Haftar dont des mercenaires, alors que son aviation bombarde les civils

Courrier arabe

Les forces du Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) ont annoncé, aujourd’hui mercredi 1èr janvier 2020, avoir capturé 25 des mercenaires et milices armées, combattant pour le général à la retraite «Khalifa Haftar», au moment où ce dernier contindue à lancé des raids aériens tuant 3 civils et blessant plusieurs autres.

Un communiqué, diffusé par le centre informationnel de «Burkan al-Ghadab» (Volcan de la colère) affilié au GNA, a annoncé que «les prisonniers de guerre avaient été capturés ce mercredi matin, alors qu’ils tentaient de s’infiltrer à Tripoli», signalant que «les hommes armés s’étaient rendus, avec toutes leurs armes».

3 civils tués lors d’un raid

Lors d’un autre communiqué, les forces du GNA ont annoncé la mort de 3 civils, tués lors d’un raid aérien, mené par une aviation militaire, soutenant Haftar, sur la zone de «al-Sawani» au sud de Tripoli.

Le communiqué a indiqué que le bombardement avait ciblé une forge et un entrepôt de fer, et nota que les victimes étaient le propriétaire de l’atelier, son fils et le chauffeur.

Les raids continuent et le compteur des victimes est en marche 

Aussi, depuis quelque temps, «Burkan al-Ghadab» a indiqué que trois personnes (une femme de 70 ans et deux jeunes hommes de 25 ans) avaient été sérieusement blessées, après qu’un missile aléatoire, lancé par l’aviation qui soutient Khalifa Haftar, était tombé sur leur maison, dans la zone de «Mahila Machroue al-Nahda».

Rappelons que ces évolutions se présentent au lendemain du sommet d’urgence arabe, qui avait discuté les évolutions de la crise libyenne, et avait insisté sur l’importance de l’interdiction des ingérences étrangères, redoutant l’aggravation de la situation déjà fragile.

Sur ce, il convient de rappeler que depuis le 4 avril dernier, le général à la retraite, «Khalifa Haftar», mène une offensive armée contre Tripoli, cherchant à s’imposer en tête du pouvoir au pays.

Et c’est sous prétexte de lutter contre le terrorisme, qu’il a pu obtenir le soutien militaire financier de l’Égypte, des EAU, de la France et de l’Italie, selon les affirmations de plusieurs rapports internationaux.

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