Libye : Le GNA découvre 106 cadavres à l’hôpital de Tarhounah et les rapports signalent des liquidations

Courrier arabe

Aujourd’hui vendredi, les forces du Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) ont déclaré avoir trouvé 106 cadavres appartenant à des hommes, des femmes et des enfants, à l’intérieur de l’hôpital de la ville de Tarhounah, reprise hier des mains des milices armées de Khalifa Haftar.

Le centre informationnel Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) a déclaré depuis quelques heures : « nos forces ont trouvé 106 cadavres à l’hôpital de Tarhounah », signalant que certains appartenaient à des femmes et des enfants.

Selon la même source, et sans exposer plus de détails, «des rapports primaires signalent que les victimes ont été liquidées».

À la recherche de prisons secrètes et de cimetières collectifs

Suite à cette découverte, Mohamed Qononou, le porte-parole des forces du GNA, a ordonné aux soldats déployés à Tarhounah de « charger une équipe de ratissage, pour fouiller la zone à la recherche de prisons secrètes et de cimetières collectifs», espérant qu’ils puissent compter sur l’appui des citoyens de la ville.

Selon Volcan de la colère, le porte-parole des forces du GNA a indiqué que «l’équipe en question ira à la découverte du sort de dizaines de personnes disparues ou kidnappées en faisant face aux membres criminels qui contrôlaient la ville».

Appel à déclaration

De son côté, la chambre opérationnelle conjointe de la zone ouest a diffusé un communiqué  pour appeler  «tout citoyen qui découvre des cadavres ou des dépouilles à contacter le comité général chargé d’identifier et de reconnaître les disparus».

La chambre opérationnelle a demandé aux citoyens de « rester loin des zones où sont trouvées les dépouilles afin d’éviter de détruire les preuves et de permettre aux spécialistes d’identifier les corps », en soulignant qu’il était question de mesures sécuritaires et sanitaires.

Rappelons que le GNA a annoncé hier «la libération» de la ville de Tarhounah, en publiant des images sur les réseaux sociaux où les citoyens célébraient l’arrivée du GNA.

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