Libye : Le GNA nie l’avancée de Haftar et affirme son contrôle au sud de Tripoli

Courrier arabe

Le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a nié les informations divulguées, au sujet de la prise de contrôle de positions au sud de Tripoli, par les milices armées du général à la retraite «Khalifa Haftar», et de leur avancée vers la capitale.

Le porte-parole officiel du bureau informationnel de l’opération «Borkan al-Ghadab» (Volcan de la colère), alliée au GNA, «Abdelmalek al-Madani», a déclaré aux médias: «Nos unités contrôlent toujours la totalité de l’aéroport, le pont «al-Forossia» et le camp «al-Naklya»».

Il a nié les informations annoncées par les chefs des milices de Haftar, et nota: «Au contraire, nos troupes ont lancé une importante attaque, sur les axes «al-Yarmouk» et «al-Swihli», et nous avons pu rendre le contrôle de nouvelles positions».

«Abdelmalek al-Madani» signala que les milices armées de Haftar avaient tenté une opération d’infiltration, vers l’autoroute de l’aéroport, et affirma que les forces du GNA avaient intercepté la tentation, «infligeant aux milices d’importantes pertes, en détruisant deux blindés et prenant 13 des mercenaires, qui combattaient à leurs côtés comme prisonniers», avait-il résumé.

Haftar se construit de fausses joies  

Durant les dernières heures, les médias contrôlés par Haftar avait annoncé des informations affirmant l’arrivée de ses troupes armées vers une porte donnant accès au cœur de Tripoli.

Les annonces furent appuyées par un communiqué de la présidence du gouvernemnt transitionnel ( siégeant à l’est du pays), allié au parlement de «Tobrouk», qui demanda aux habitants de Tripoli d’accueillir les troupes de Haftar.

De suite, un communiqué d’urgence fut publié par le centre informationnel de l’opération militaire «al-Karama» (Dignité) alliée à Haftar, avaient présumé que «le président du GNA «Fayez al-Sarraj» avait pris la fuite à Londres», sans donner plus de détails à ce sujet.

Rappelons toutefois que la guerre en Libye s’accentue de plus en plus, après que la Turquie a officiellement annoncé envoyer du soutien militaire, pour soutenir le GNA, face aux milices rebelles de Haftar.

Sur ce, les analystes redoutent que «cette implication risque de provoquer les pays qui soutiennent déjà Haftar», depuis le lancement de son offensive, le 4 avril dernier.

Parlant de la Russie, de la France, de l’Égypte, des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite, ils expliquent que ces parties ne resteront pas les bras croisés et risquent d’enflammer encore plus la situation du pays au bord de la crise.

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