Libye : le gouvernement écarte Khalifa Haftar du nouveau processus politique

Le chef du gouvernement libyen d’entente nationale, Fayez Al Sarraj, a souligné, samedi, l’importance de reprendre le processus politique sur des bases claires où il n’y a pas de place pour les auteurs de crimes dans le pays.

C’est ce qui ressort de la réunion présidée par Al Sarraj en présence de son adjoint, Ahmed Miitig, et des membres du Conseil, Mohamed Amari Zayed et Ahmed Hamza, au lendemain de l’annonce d’un cessez-le-feu immédiat dans le pays.

Au coeur de la réunion, l’évolution de la situation dans le pays et des positions régionales et internationales en ce qui concerne la crise libyenne, rapporte le communiqué rendu public par le gouvernement reconnu par la Communauté internationale.

En effet, le gouvernement d’entente a réaffirmé l’importance de reprendre le processus politique sans la participation des personnes impliquées dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui feront l’objet de poursuites judiciaires.

Pour les autorités libyennes, “l’objectif est de tenir les élections législatives et présidentielles pour atteindre une phase politique stable conformément à la Constitution convenue par les Libyens”.

Dans ce contexte, la reprise de la production et des exportations du pétrole constitue une priorité pour le gouvernement libyen afin de relancer l’économie et répondre aux besoins du peuple.

Vendredi, le gouvernement libyen a appelé à un cessez-le-feu et a ordonné à l’armée de cesser toutes les opérations de combat. Pour sa part, Aguila Saleh, président du parlement libyen de Tobrouk (pro-Khalifa Haftar), a appelé toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat.

Cela intervient deux mois après que les deux parties aient mobilisé leurs forces autour des gouvernorats de Syrte (nord) et d’Al-Jofra (centre), alors que les États-Unis et l’Allemagne appelaient à en faire une zone démilitarisée et à rouvrir les champs pétrolifères et les ports.

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