Libye: Les Américains interviennent en faveur du GNA, est-ce le chamboulement du conflit?  

Courrier arabe

La crise libyenne qui s’est aggravée en avril dernier, après que le général à la retraite «Khalifa Haftar» avait décidé de lancer son offensive armée contre Tripoli, s’était accentuée avec le soutien que lui avait attribué la Russie, la France, l’Égypte, les Émirats arabes unis (EAU) et l’Arabie saoudite.

Et comme récente évolution à ce sujet, des déclarations américaines appellent Haftar à mettre fin à son offensive, et ceci à l’ombre de discussions tenues à Washington, entre le ministère américain des Affaires étrangères et un comité du Gouvernement d’union nationale libyen (GNA).

Les Américains prennent part avec le GNA

Lors de son communiqué, diffusé vendredi le 15 novembre, le ministère américain des Affaires étrangères nota que le comité du GNA avait signalé son inquiétude au sujet de la stabilité en Libye et de son impact sur les civils.

Il appela Khalifa Haftar à mettre fin à l’offensive armée, lancée contre Tripoli, et de valoriser la collaboration américo-libyenne, dans le but de déjouer toute intervention étrangère.

Le communiqué affirma également le soutien des institutions gouvernementales américaines au GNA, et en insistant sur le respect de l’union du territoire libyen, il évoqua «les tentations russes visant à exploiter le conflit contre la volonté du peuple libyen».

Et alors que plusieurs estiment que le États-Unis interviennent pour empêcher le retour des Russes en Libye,  l’analyste «Imad Badi» expliqua à «Bloomberg» que «la réaction américaine était plus une réponse à la présence russe au pays, qu’une prise de partie avec le GNA».

De ce fait, les observateurs estiment que les déclarations américaines, qui concordent avec les efforts allemands, «visent à résoudre l’affaire, en faveur du GNA, reconnu internationalement», en attribuant aux États-Unis un rôle important, lors de la conférence prévue à Berlin.

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