Libye : Les forces du GNA encerclent Tarhounah et les milices de Haftar perdent des positions

Courrier arabe

En Libye, le Gouvernement d’union nationale (GNA) a indiqué qu’une partie de ses forces encerclait la ville de Tarhounah et qu’une autre avançait au niveau des axes Salaheddine et de Machroue al-Hadhaba au sud de Tripoli, prenant le contrôle des positions des milices du général à la retraite Khalifa Haftar dans la région.

Mohamed Qononou, le porte-parole des forces du GNA indiqua selon le centre informationnel de Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) que «les forces du GNA encerclaient la ville de Tarhounah au niveau de plusieurs axes», affirmant que les forces étaient soutenues par des forces et par des équipements lourds et semi lourds, et qu’elles se préparaient à affronter les milices de Haftar.

Par ailleurs, des sources militaires ont indiqué aux médias que «les forces du GNA avançaient dans l’axe Salaheddine, prenant le contrôle de plusieurs villes dans leur chemin».

Bachagha dénonce le soutien russe accordé à Haftar

De l’autre côté, le ministre de l’Intérieur du GNA, Fathi Bachagha, a signalé que «Khalifa Haftar avaient reçu 8 chasseurs russes», indiquant que ses milices les prévoient de les exploiter lors des campagnes aériennes contre Tripoli.

«6 des chasseurs sont de type «Mig 29», deux de type «Sokhoy 24» ont décollé depuis la base syrienne Hmimim, vers l’est libyen, escortés par des chasseurs de type «Sokhoy 35»», avait-il mentionné lors de déclarations présentées à des médias libyens.

Par ailleurs, l’agence américaine Bloomberg signala que le chef de l’air force des milices de Haftar, Saqr al-Jarouchi, déclara que «toutes les positions et tous les intérêts turcs qui se trouvent au pays étaient une cible légitime pour ses forces».

La Turquie avait aussitôt rétorqué aux menaces, mettant en garde les milices de Haftar contre toutes attaques menées contre ses intérêts en Libye. Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères affirma : «Si les intérêts turcs en Libye sont ciblés, les conséquences seraient déplorables».

Sur ce, les observateurs estiment que cette menace revoit aux risques que pourraient engendrer l’escalade du conflit libyen, au moment où les civils espèrent une résolution proche et s’attardent à voir un calme et une paix durable dans leur pays, déstabilisé depuis 2011.

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