Libye : Les forces du GNA lancent une nouvelle opération au sud de Tripoli en réponse au raid meurtrier de Haftar

Courrier arabe

Les forces du Gouvernement d’union national libyen (GNA) ont lancé une opération militaire, sur plusieurs axes de la capitale Tripoli, dans le but de repousser les milices du général à la retraite Khalifa Haftar et de neutraliser leurs positions.

Baptisée «Chouhada al-Farnaj» (les martyrs d’al-Farnaj), le porte-parole officiel des forces du GNA «Mohamed Qunouno», déclara que «l’opération était en réponse au raid meurtrier mené hier, par l’aviation de Khalifa Haftar, sur une maison dans la région d’al-Farnaj, et lors duquel des enfants ont été tués».

Qunouno ajouta, à travers le centre informationnel de l’opération «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère), que «l’aviation du GNA avait mené 6 vols de chasse, durant les affrontements avec les milices de Haftar au sud de Tripoli», affirmant avoir pu cibler «des véhicules armés et des blindés émiratis», et annonçant avoir pris plusieurs nouvelles positions sous contrôle à «Ain Zara» et à «al-Yarmouk».

Que sera le futur de Tripoli ?

Précédemment, Khalifa Haftar avait déclaré que «le futur de la Libye dépendait de celui de Tripoli», affirmant que «contrairement aux mensonges médiatiques divulgués, il se battait pour la défendre, et non pas pour l’attaquer».

Haftar nota que «la capitale devra être libérée de l’emprise des terroristes qui la contrôlent», et signala: «Le déploiement des milices armées, dans toutes les régions de Tripoli, est l’une des premières questions qui seront résolues dès notre entrée dans la ville».

Rappelons que Khalifa Haftar, a été accusé par plusieurs rapports médiatiques de recruter des mercenaires russes, des soldats soudanais et des milices tchadiennes, des combattants étrangers, dont le GNA a dénoncé leur présence illégale et a appelé, à plusieurs reprises, le Conseil de sécurité à juger Khalifa Haftar et à lui imposer des sanctions internationales.

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