Libye : Les forces du GNA se préparent à attaquer Syrte

Courrier arabe

En Libye, le porte-parole de la chambre opérationnel Syrte al-Jofrah a déclaré que les forces du GNA étaient prêtes et attendaient les instructions de la direction politique, pour commencer à lancer les attaques dans le but de prendre le contrôle de la ville de Syrte.

Selon le site informationnel al-Jazeera, le colonel Abdelhadi Drah, avait affirmé, aujourd’hui vendredi, que «les forces déployées à Syrte attendaient les ordres pour passer à l’action».

Dans un contexte similaire, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a demandé de mettre fin aux implications étrangères en Libye, mettant en garde, depuis la conférence qu’elle a tenue lors de sa visite à Rome, contre « les tournures dangereuses de la situation libyenne ».

L’armée égyptienne étire ses muscles

Pas loin, l’armée égyptienne a annoncé, hier jeudi, que ses troupes avaient mené des manœuvres sur les frontières libyennes.

Le colonel Tamer al-Refai, le porte-parole de l’armée égyptienne a noté, lors d’un communiqué, que «des hauts dirigeants militaires avaient participé aux manœuvres baptisées Hasm 2020», expliquant «qu’elles se présentaient dans le cadre d’un plan qui vise à entraîner les fractions et les unités des forces armées aux combats sur terrains», sans mentionner plus de détails sur leurs positions ou leur effectif.

Le GNA rejette les accusations des Russes

Par ailleurs, le GNA a rejeté les accusations que lui avait lancées le ministre russe des Affaires étrangère, Serguei Lavrov, et qui avait déclaré que Tripoli refusait un accord pour cessez-le-feu et insistait sur la résolution militaire.

Le GNA signala que Haftar ne cherchait pas la paix ni la résolution politique, et rappela qu’en janvier dernier, à Moscou, al-Sarraj avait signé l’accord alors que Haftar refusa de reconnaître.

Le GNA indiqua également avoir signé l’initiative de Berlin et participé positivement aux pourparlers des 5+5, tout en soulignant qu’en échange, «les milices de Haftar persistaient à violer les initiatives et ignoraient les appels que leur avaient lancé les Nations unies et certains pays».

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