L’Union européenne refuse la solution militaire en Libye et insiste sur la résolution politique

Courrier arabe

À la marge de la visite «Fayez al-Sarraj», le président du Gouvernement d’union nationale libyen (GNA), à Bruxelles, l’Union européenne a affirmé que la crise libyenne ne pouvait se résoudre que par le dialogue, estimant que l’implication militaire aggraverait la situation.

Les médias ont rapporté que «Fayez al-Sarraj» s’était entretenu, longuement, avec le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité «Joseph Borrell», et le ministre allemand des Affaires étrangères «Heiko Maas».

Et suite à la rencontre, un communiqué officiel de l’Union européenne a été diffusé précisant: «L’Union européenne est convaincue que la crise libyenne n’a aucune résolution militaire», expliquant que ses conséquences seraient dévastatrices pour toute la région.

Il appela à un cessez-le-feu immédiat, et au retour à la solution politique, à travers la conférence de Berlin, sous l’égide des Nations unies.

L’Italie s’oppose aussi à l’implication militaire étrangère

De sa part, «Heiko Maas» a déclaré: «La Libye est désormais un champ de guerre, où les parties se battent par procuration. Une chose que nous refusant».

Maas s’était entretenu hier mardi, avec ses homologues, le britannique «Dominic Raab», le français «Jean-Yves Le Drian» et l’italien «Luigi Di Maio». Ce dernier souligna que «la Libye ne représentait pas seulement un danger au niveau de l’immigration clandestine, mais aussi au niveau du terrorisme».

Entre temps, des rumeurs avaient été divulguées, prétendant que «Fayez al-Sarraj» se dirigeait à Rome, en Italie, pour discuter avec «Khalifa Haftar» et envisager une désescalade militaire au pays.

Les informations furent aussitôt démenties par le ministre de l’Intérieur du GNA «Fathi Bachagha», qui affirma à la chaîne de télévision libyenne, «al-Ahrar», qu’al-Sarraj était de retour directement vers Tripoli, et que les rumeurs étaient «une propagande lancée par des parties italiennes, financées par les Émirats arabes unis».

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