Libye : Tripoli respire un calme relatif

Courrier arabe

La capitale libyenne, Tripoli, a été rythmée depuis l’aube de ce dimanche par un calme relatif, bien que les forces alliées du gouvernement de Tripoli (dirigé par Abdelhamid Dbeibah) n’ont pas pu chasser les troupes alliées au gouvernement parallèle (dirigé par Fathi Bachagha).

Les violents affrontements de samedi ont fait 32 morts et 159 blessés. Engagés dans des zones civiles, plusieurs des propriétés privées ont été endommagées.

Dès les premières heures du dimanche, les citoyens sont sortis nettoyer les quartiers, et retirer les débris de verre brisé et de voitures brulées.

Cependant, la population reste méfiante, et redoute le déclenchement d’une nouvelle guerre civile, à cause du conflit politique entre Fathi bachagha, qui tente de déloger Abdelhamid Dbeibah, sous prétexte que son mandat a expiré, alors que ce dernier refuse de céder le pouvoir, sans la tenue d’élections.

Samedi soir, Dbeibah avait déclaré : «L’offensive lancée aujourd’hui contre Tripoli a été planifiée de l’intérieur et de l’extérieur du pays».

Il avait affirmé : «Nous voulons les élections, et nous disons à celui qui veut prendre le pouvoir en Libye, par la force et le feu, que tu rêves».

Dans ce contexte, plusieurs pays avaient demandé aux différentes parties de baisser les armes, et de penser à la protection des civils, les appelant à résoudre leurs différends par le dialogue.

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