Libye : Tripoli retrouve son calme et compte ses dégâts, après la sortie du gouvernement parallèle

Courrier arabe

Des médias libyens ont signalé que «la capitale, Tripoli, avait retrouvé son calme, après le départ du président du gouvernement parallèle nommé par le parlement de l’est, Fathi Bachagha, et certains de ses ministres».

Le bureau communicationnel du gouvernement de Bachagha signala que «le président et ses ministres avaient quitté Tripoli (où ils étaient arrivés mardi matin), pour éviter des conflits», rappelant que «Bachagha avait promis que son gouvernement commencera son travail depuis Tripoli, par les moyens pacifiques».

Une entrée bien remarquée  

Plusieurs combats se sont déclenchés dès l’arrivée de Bachagha, à Tripoli, siège du gouvernement rival d’Abdelhamid Dbeibah.

Les deux camps disposent du soutien de groupes armés très influents dans l’ouest du pays (dont celui d’al-Nawasi qui s’est félicité pour l’entrée de Bachagha), et pendant des heures, les deux camps se sont échangé les tirs de feu dans la ville.

Dès lors, les autorités à Tripoli ont décidé ce mardi de fermer les écoles, en attendant que le calme revienne à la ville.

La Brigade 444 a été déployée dans la ville, pour assurer sa sécurité et y maintenir l’ordre, et des vidéos ont été diffusées démontrant que la vie est retournée à la normale dans la capitale du pays.

De son côté, le chef du gouvernement exécutif, Abdelhamid Dbeibah, est sorti pour une inspection et pour évaluer les dégâts engendrés par les affrontements.

Pour l’heure le bilan final n’a pas été annoncé, mais plusieurs citoyens ont perdu leurs voitures, et des maisons, ainsi que des magasins et des institutions gouvernementales ont sérieusement été endommagés.

Il est à rappeler que le gouvernement d’Abdelhamid Dbeibah refuse de livrer le pouvoir à Bachagh, insistant à organiser des élections, mais Bachagha proclame sa légitimité et insiste à ce que son gouvernement commence à travailler.

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