Libye: Un drone émirati fait tomber des morts, et le GNA appelle des pays amis au soutien

Courrier arabe

En Libye, un drone émirati, au service du général à la retraite «Khalifa Haftar», a fait tomber plusieurs morts, suite à un raid mené sur la ville de «Syrte», au moment où le Gouvernement d’union nationale (GAN), qui annonça le progrès de ses forces dans la région de «Tarhouna», a sollicité l’appui militaire de cinq pays amis.

Le porte-parole des forces de protection de la ville de «Syrte», alliées au GNA a annoncé que 5 des membres des forces avaient été tués, et que 2 autres avaient été grièvement blessés, lors d’un raid de drone émirati mené sur la ville.

Il expliqua aux médias, que le raid se présentait au moment où des troupes de milices armées se rassemblaient dans l’est de la ville, se préparant à l’envahir.

Tarhouna, la forteresse tenue par Haftar

L’opération militaire «Borkan al-Ghadab» (Volcan de la colère), affiliée au GNA, a annoncé que les forces de la protection de Tarhona, sous ses ordres, «avaient chassé aujourd’hui samedi, des troupes combattant au nom de Khalifa Haftar, dans la zone de «al-Dawoun», dans la région de «Tarhouna»».

De sa part, le journal libyen «al-Marsad» allié à Khalifa Haftar, a rapporté selon des sources, que les troupes de Haftar avaient lancé des attaques aériennes sur les forces du GNA, à «al-Dawoun», et affirma que ces dernières s’étaient retirées vers «Mislata» dans l’est libyen.

Le GNA appelle les pays amis
Par ailleurs, et dans le même contexte des évolutions, le GNA a appelé cinq pays, qu’il qualifia «d’amis», de lui fournir une aide militaire pour repousser les attaques de Haftar.

Le bureau informationnel de «Fayez al-Sarraj», le président du GNA, a signalé que ce dernier «avait envoyé une lettre aux présidents de cinq pays : les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Algérie et la Turquie».

«Al-Sarraj a demandé à ces pays amis, d’activer la convention de collaboration sécuritaire, pour intercepter les attaques lancées contre Tripoli, par tout groupe armé actif en dehors de la légitimité de l’État», avait noté le bureau du président libyen.

Notons toutefois, que cette demande se présente au lendemain de la nouvelle, transmise par la GNA, qui avait annoncé «l’approbation de l’activation de la convention de collaboration militaire», signée récemment avec la Turquie.

Pour l’heure aucun des pays concernés n’a lancé de commentaire, bien que les observateurs redoutent que ses évolutions ne fassent entraîner la Libye vers la dépendance diplomatique et militaire, qui engendreront la division d’un riche pays pétrolier.

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