Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé, vendredi, à une enquête indépendante sur l’explosion du port de Beyrouth, soulignant “la nécessité de répondre aux appels à rendre des comptes des victimes”.
C’est ce qui ressort des déclarations du porte-parole de la commission, Rupert Colville, relayées par Associated Press, soulignant la nécessité pour la Communauté internationale d’accroître son assistance au Liban avec un engagement continu.
Pour Colville, “le Liban est confronté à une triple tragédie représentée par une crise socio-économique, la crise de coronavirus et l’explosion du port de Beyrouth”.
Mardi, la capitale libanaise a passé une nuit sanglante suite à l’énorme explosion dans le port de Beyrouth. Les premiers indices révèlent que des matériaux hautement explosifs sont à l’origine de cet incident ayant fait 154 morts et dont les dégâts sont évalués entre 10 et 15 milliards de dollars.
Le lendemain, le gouvernement libanais a annoncé une enquête de cinq jours, tandis que d’anciens chefs de gouvernement, dont Saad Hariri et Najib Mikati, ont appelé à la formation d’un comité d’enquête international ou arabe pour déterminer les causes de l’explosion.
La crise économique s’aggravera suite à l’explosion qui a paralysé le trafic commercial au Liban, ce qui pourrait causer une pénurie de produits de base. En effet, le port est considéré comme l’entrepôt principal de nombreux produits de base.
