Mali: 7 morts de la fièvre hémorragique «Crimée-Congo»

Sept personnes sont mortes dans la région de Mopti de la fièvre hémorragique «Crimée-Congo» depuis le début de ce mois, ont annoncé les autorités sanitaires maliennes.

« Le 1er février on a reçu neuf cas de fièvre hémorragique qui ont quitté le village de Kéra. Après des analyses sur les prélèvements, il s’est avéré que c’est la fièvre hémorragique Crimée-Congo », a indiqué le Docteur Aguissa Maïga, directeur régional de la santé de Mopti, dans une déclaration aux médias.

A la date du mercredi 5 février, quatorze cas de la maladie ont été enregistrés à Mopti, dont sept décès, a ajouté la même source.

S’exprimant sur les médias locaux, Kola Mal Diallo, un élu local, a confirmé les sept décès enregistrés.

Selon la radio « Studio Tamani », le village de Kéré, sous l’emprise des terroristes, est peu accessible notamment pour le personnel soignant, fait qui rend difficile l’intervention des services de santé pour limiter la propagation de la maladie.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridés, transmis par les tiques.

Elle provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec un taux de létalité de 10 à 40%. Le virus se transmet principalement à l’être humain à partir des tiques et des animaux d’élevage.

Cette maladie est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie, dans les pays en deçà du 50 ème degré de latitude nord. Pour l’heure, il n’existe pas de vaccin contre cette maladie, ni pour l’homme, ni pour l’animal.

Quitter la version mobile