«Mohamed al-Roken», l’autre visage des émirats du pardon

Courrier arabe

Le «Centre international pour la justice et les droits de l’homme» a diffusé un film documentaire, parlant du célèbre avocat et défenseur des droits de l’homme émirati «Mohamed al-Roken», détenu par les autorités de son pays, au moment au Dubaï avait organisé le sommet international du pardon.

Dans un communiqué, le Centre nota: ««Mohamed al-Roken», surnommé«Mandela des Émirats arabes unis (EAU)» s’était engagé à défendre les victimes des violations des droits de l’homme, jusqu’au moment où il fut interpellé à cause de ses activités pacifiques».

De même, le communiqué signala que «le documentaire visait à présenter la personnalité d’al-Roken, et à mettre la lumière sur les violations des droits de l’homme auxquelles il avait dû faire face», et insista à souligner que telle était la réalité vécue par des dizaines de militants des droits de l’homme, qui avaient passé leurs vies à servir leur pays.

HRW déplore le paradoxe aux EAU

Dans ce contexte, «Human Rignte Watch» (HRW) avait critiqué le fait que les EAU organisent un sommet international du pardon, sous l’égide du gouverneur de Dubaï «Mohamed ben Rached», «au moment où ses citoyens purgent de longs mandants en prison, après des procès arbitraires» avait-t-elle noté lors de son rapport.

Diffusé mardi dernier, le rapport de HRW affirma que «les autorités émiraties menaient, depuis 2011, une campagne féroce contre la liberté d’expression et la formation d’organisation», signalant que plusieurs académiciens et des militants avaient été interpellés arbitrairement.

Rappelons que les autorités des EAU avaient interpellé «al-Roken» (52 ans) en 2012, après qu’il s’était dirigé au centre de police, demandant des explications au sujet de l’arrestation de son fils et de son beau-fils. Et c’est en 2013, qu’il fut condamné, par le haut tribunal, à 10 ans de prison ferme, après avoir été jugé coupable de «tentation de coupe d’état».

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