La plus grande fête du calendrier musulman a commencé ce dimanche 11 août. Partout dans le monde, de la Côte d’Ivoire à l’Albanie en passant par l’Égypte et les Philippines, les fidèles ont célébré comme il se doit le début de l’Aïd el-Kebir, ou l’Aïd el-Adha, aussi appelée « la grande fête » ou « la fête du sacrifice ».
L’Aïd el-Kebir marque la fin du pèlerinage à La Mecque, le « hajj », qui constitue le cinquième pilier de l’islam. La fête a lieu au lendemain de l’ascension du mont Arafat, point culminant du pèlerinage.
Cette fête commémore un événement relaté à la fois dans le Coran et l’Ancien Testament: la soumission d’Ibrahim, ou Abraham, à Dieu. Le texte dit que celui-ci était prêt à sacrifier son fils Ismaïl, ou Ismaël, pour prouver sa foi. Alors qu’il était sur le point d’égorger son fils, l’ange Djibril, ou Gabriel, est intervenu, et a remplacé l’adolescent par un bélier.