New York Times: Haftar se sert d’armes américaines fournies par les Émirats arabes unies

Courrier arabe

Le journal américain «The New York Times» a déclaré que dans les montagnes au sud de Tripoli, la capitale libyenne, les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont découvert un important stock d’armes appartenant aux milices du général à la retraite Khalifa Haftar, signalant qu’il se composait de missiles américains dont l’exportation est réservée aux alliés les plus proches des États-Unis.

Le journal nota que les armes, en majeur partie des missiles antichar dont le prix dépassait les 170 mille dollars chacun, étaient exploitables par les milices de Haftar qui mènent depuis des mois une offensive sur Tripoli.

Il signala également que les symboles imprimés sur les conteneurs de transport d’armes américaines «indiquaient qu’à l’origine la vente a été conclue en 2008, avec les Émirats arabes unies», expliquant qu’il s’agissait d’une claire violation de l’accord de vente, et de la loi des Nations Unies sur l’interdiction des armes en Libye.

Il ajoute que des responsables au ministère américain de Défense avaient annoncé l’ouverture d’une enquête pour comprendre comment de telles armes étaient parvenues à atteindre une zone de guerre, affirmant qu’Abu-Dhabi, qui refusait de commenter les accusations, risquait de graves sanctions internationales s’il se trouvait qu’elle était impliquée dans les faits.

Il convient de noter que les armes, dont les photos étaient partagées sur les réseaux sociaux par les activistes libyens, avaient été abandonnées dans la région de «Ghariane» par les milices armées de Khalifa Haftar après les attaques surprises lancées par les forces du GNA.

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