Les cérémonies ont été retransmises en direct sur l’ensemble des chaînes de télévision françaises.
La journée de deuil national en mémoire de Jacques Chirac décédé, jeudi 26 septembre, à l’âge de 86 ans a été marquée par la succession de cérémonies officielles en son honneur.
En fin de matinée, Emmanuel Macron a présidé, dans la Cour des Invalides, une cérémonie militaire, avant que le cercueil ne soit transporté jusqu’à l’Eglise Saint-Sulpice pour un office religieux auquel étaient conviées 1900 personnalités du monde entier.
Le Premier ministre libanais Saad Hariri, le prince marocain Moulay El Hassan, ou encore l’Emir du Qatar Tamim Al Thani, et le président russe Vladimir Poutine, ont assisté, à la mi-journée à cet office.
Le président allemand Franck Walter Steinmeier, le président italien Sergio Mattarella, le président de la commission européenne Jean Claude Juncker, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’ex-président américain Bill Clinton, les ex-présidents français Nicolas Sarkozy et François Hollande, des leaders de partis politique et d’autres politciens ont participé à la cérémonie.
L’ambassadeur de Turquie à Paris, Ismail Hakki Musa a représenté la Turquie lors de la cérémonie.
De nombreux anciens présidents étaient également présents, à l’image de Bill Clinton, Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard-d’Estaing et François Hollande.
A l’extérieur, une immense foule s’est amassée devant les édifices qui accueillaient les différentes cérémonies.
A l’issu des protocoles officiels, Claude Chirac, la fille du défunt chef de l’Etat a salué les Français en le remerciant de leur présence en cette journée particulière.
A 15 heures (heure locale / 13h GMT), les écoles et administrations respecteront une minute de silence.
Jacques Chirac, décédé jeudi à l’âge de 86 ans, sera inhumé dans la plus stricte intimité conformément aux souhaits de son épouse Bernadette, au cimetière du Montparnasse où repose déjà leur Laurence, décédée en 2016.
Jacques Chirac avait soutenu l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et s’était opposé à l’occupation de l’Irak en 2003.
