OMS : 550 cas de la variole du singe confirmés dans 30 pays

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé, ce mercredi, avoir relevé plus de 550 cas confirmés de la variole du singe dans 30 pays où la maladie n’est pas endémique.

Lors d’une conférence de presse, le secrétaire général de l’organisation onusienne, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que la majorité des cas confirmés « concernaient des hommes ayant eu des rapports homosexuels avec des personnes qui présentaient des symptômes de la maladie ».

Il a qualifié la situation sanitaire actuelle comme étant « en phase d’évolution » avant d’ajouter, « Nous prévoyons à ce que davantage de cas continuent d’être découverts ».

Le chef de l’OMS a expliqué que les enquêtes sont en cours, mais que l’apparition soudaine dans plusieurs pays simultanément montre qu’il peut y avoir une transmission qui n’a pas été détectée depuis un certain temps.

Ghebreyesus a exhorté les pays touchés à étendre leur surveillance, leur dépistage et leur suivi des cas.

Plus tôt dans la journée, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé le diagnostic de plus de 1 400 cas de la variole du singe, dont une grande majorité non confirmés, dans 7 pays africains, à savoir, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Libéria, le Nigeria, le Congo et la Sierra Leone.

L’OMS a fait savoir que les infections s’articulaient en 44 cas confirmés et 1 392 cas suspects.

Les symptômes de la variole du singe apparaissent sous la forme de fièvre, d’enflement des ganglions lymphatiques et de douleurs musculaires, avec des signes de fatigue, de frissons et d’une éruption cutanée, semblable à celle de la varicelle, sur les mains et le visage, la plante des pieds, les organes génitaux et d’autres parties du corps.

La variole du singe a été découverte pour la première fois en 1958, lorsqu’une maladie similaire à la variole est apparue chez des singes de laboratoire, d’où le nom de la maladie.

Quitter la version mobile