L’organisation des Nations unies (ONU) a annoncé, mercredi, que 21 civils ont été tués dans les provinces d’Idleb et de Hama, dans le nord-ouest de la Syrie, soulignant la détérioration de la situation sécuritaire se détériorait, en raison de l’augmentation des hostilités au cours des dernières 48 heures.
Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que « des frappes aériennes ont été signalées mardi, contre 19 complexes résidentiels et que 10 villages à Idleb et Hama ont été bombardés ».
Il a ajouté, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’ONU à New York que « les civils continuent de subir les hostilités ».
« Au moins 21 civils, dont 5 femmes et 9 enfants ont été tués dans des raids aériens, en plus des attaques terrestres », a-t-il souligné.
Il a indiqué que les raids ont endommagé des installations éducatives et médicales, dont de nombreux abris pour les déplacés.
« L’hôpital central d’Idleb a été endommagé par les raids menés mardi. Notre priorité la plus urgente c’est d’instaurer un cessez-le-feu et de protéger les civils », a martelé Dujarric.
Le Régime d’al-Assad continue de bombarder les villages et les localités inclus dans la zone de désescalade.
En mai 2017, la Turquie, la Syrie et l’Iran avaient annoncé l’accord de désescalade à Idleb, dans le cadre des réunions d’Astana, portant sur la question syrienne.
En dépit des accords ultérieurs conclus pour le cessez-le-feu à Idleb, dont le dernier date du mois de janvier dernier, les forces du Régime et ses alliés continuent leurs attaques contre la région.
Ces attaques ont fait plus de 1800 morts parmi les civils et ont causé le déplacement de 300 autres vers des régions relativement stables ou proches des frontières turques, depuis le 17 septembre 2018.
