ONU : des raids aériens font 22 morts au Yémen

L’Organisation des Nations unies (ONU) a annoncé la mort de 22 civils, au cours des deux derniers jours, dans les villes yéménites d’Amran et d’Adhala.

La coordinatrice de l’ONU pour les Affaires humanitaires au Yémen, Lise Grande a affirmé, dans un communiqué diffusé mercredi, que les 22 civils avaient été tués lors de différents raids aériens contre une mosquée dans la ville d’Amran (nord), ainsi qu’une maison dans la ville d’Adhala.

Elle a précisé que sept civils, dont des femmes et des enfants d’une même famille, avaient été tués à Amran, de même que quinze autres victimes recensées à Adhala, où quinze civils avaient également été blessés.

Grande a présenté ses condoléances aux familles des victimes, exprimant aussi sa profonde préoccupation quant à la tragédie yéménite qui se poursuit à l’heure où se déroulent les réunions de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Alors que le communiqué de Grande n’a pas indiqué la partie responsable de ces deux raids aériens, les rebelles Houthis ont, eux, accusé la coalition arabe de les avoir commandités.

« 700 civils ont été tués et 1 600 autres blessés au cours de l’année 2019 », a ajouté le communiqué de Grande, en appelant toutes les parties concernées par la crise au Yémen à mettre un terme à ce conflit.

La coalition arabe apporte, depuis mars 2015, son appui aux forces gouvernementales yéménites contre les combattants Houthis, accusés d’être soutenus par l’Iran.

Le conflit armé au Yémen, qui fait rage depuis cinq ans, a provoqué la mort de 70 mille personnes, d’après des récentes estimations onusiennes.

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