Poutine veut renouveler au plus vite le traité New Start avec les USA

Le précédent traité sur les armements stratégiques nucléaires avait contraint les deux protagonistes à réduire de moitié leurs lanceurs de missiles nucléaires.

Pour Vladimir Poutine, la décision doit être prise dans les plus brefs délais « de façon à ce que cela ne donne pas lieu à des interprétations multiples de notre position ».

Le président russe souhaite renouveler d’ici la fin de l’année avec les Etats-Unis le traité New Start (acronyme en anglais de traité sur la réduction des armes stratégiques) sur les armements stratégiques nucléaires, pour éviter qu’il devienne caduc comme l’est devenu cette année le traité sur les armes nucléaires intermédiaires (INF).

Cet accord était considéré comme un pilier de la sécurité mondiale remontant à l’époque soviétique empêchant la course aux armements.

Washington n’a manifesté jusqu’ici que peu d’intérêt pour le renouvellement sur cinq ans d’un traité New Start après l’expiration du traité actuel début 2021, voulant se dégager de ses contraintes.

Le dernier traité conclu entre Obama et Medvedev

Le traité New Start, conclu en 2010 entre les présidents de l’époque, l’Américain Barack Obama et le Russe Dmitri Medvedev, alors que les relations entre leurs deux pays étaient bien plus chaleureuses, est considéré comme le dernier accord nucléaire encore en vigueur, contenant les arsenaux des deux pays en dessous de leurs sommets de la guerre froide.

L’accord avait contraint les deux protagonistes à réduire de moitié leurs lanceurs de missiles nucléaires et à mettre en place un nouveau système de contrôle.

Ces déclarations de Vladimir Poutine interviennent au lendemain d’auditions devant la commission des Affaires étrangères de la chambre américaine des Représentants sur l’importance du traité New Start.

La situation « pourrait changer du tout au tout et rapidement » sans un tel traité et conduire éventuellement les Etats-Unis à une « crise stratégique », a estimé l’ancienne sous-secrétaire américaine au contrôle des armements, Rose Gottemoeller.

Quitter la version mobile