Presse israélienne: une manœuvre militaire secrète simule une frappe contre l’Iran, en présence d’un officier américain

La société de radiodiffusion officielle israélienne a déclaré que l’armée avait mené une manœuvre secrète simulant une attaque contre l’Iran, en utilisant des dizaines d’avions, et ce, en présence d’un officier militaire américain.

La même source a souligné qu’Israël avait permis, dans une « démarche sans précédent », à un officier militaire américain de participer, en tant qu’observateur, à un exercice de l’armée de l’air, pour simuler une attaque contre des cibles « à longue portée », dont certaines sont situées dans Iran.

« Il y a environ deux semaines, des dizaines d’avions ont participé à la manœuvre opérationnelle et secrète », a déclaré la société de radiodiffusion.

Et d’ajouter : « selon les sources, les exercices simulaient plusieurs scénarios, dont notamment le ravitaillement en vol, l’attaque de cible à longue portée et la gestion des missiles sol-air ».

Elle a souligné que la manœuvre a été menée sur fond des dernières étapes des pourparlers portant sur le programme nucléaire iranien, à Vienne.

Dans son discours à la conférence annuelle de l’Institut d’études sur la sécurité nationale de l’université de Tel-Aviv, mardi soir, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a déclaré : « la bataille pour affaiblir l’Iran a commencé, cette bataille se déroule sous tous les fronts : les armes nucléaires, l’économie, la protection du cyberespace et les opérations officielles et secrètes, que nous menons seuls et en coopération avec d’autres parties ».

Bennett a aussi fait savoir : « nous suivons les pourparlers nucléaires en cours à Vienne, et nous espérons qu’ils ne mèneront pas à un accord ».

Et d’ajouter : « nous continuerons à les affronter par tous les moyens, et aucun accord ne nous empêchera d’agir pour nous défendre ».

Le Premier ministre israélien a affirmé : « la stratégie israélienne est toujours la même, que ce soit en cas d’accord, qui ferait gagner très peu de temps, ou en cas d’absence d’accord. Dans les deux cas, notre combat continue ».

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