Qatar : Des nouvelles sur l’affaire du nouveau-né trouvé dans les poubelles de l’aéroport international de Doha

Courrier arabe

Le procureur général au Qatar a communiqué de nouveaux détails concernant l’affaire du bébé trouvé dans les poubelles de l’aéroport international de Doha, et a transféré plusieurs des employés de ce dernier au tribunal judiciaire, après les avoir accusant d’enfreindre la loi.

L’affaire remonte au mois d’octobre dernier, lorsque des employés à l’aéroport avaient trouvé un nouveau-né dans les poubelles et se sont lancés à la recherche des auteurs de l’acte. Ils ont fouillé certaines passagères étrangères et sont attirés des critiques, poussant le gouvernement à ouvrir une enquête à ce sujet.

Les résultats des enquêtes 

Cependant, un communiqué du procureur général qatari, publié lundi par l’agence de presse (QNA), indiqua que «les enquêtes révélèrent l’identité du père et de la mère de l’enfant trouvé à l’aéroport, après avoir effectué des tests ADN», signalant que «les parents étaient tous deux d’origine asiatique», sans préciser leurs nationalités.

«Le père de l’enfant a reconnu que la mère avait tenté de jeter l’enfant, qu’elle avait eu suite à une relation illégale, avant de prendre la fuite vers son pays d’origine», nota le communiqué.

Il souligna également que «des accès furent signalés lorsque certains employés tentèrent de trouver la mère de l’enfant» expliquant : «Ils pensaient appliquer la loi, car ils étaient chargés d’assurer la sécurité des lieux».

«Le premier objectif était de sauver la vie de l’enfant, puis d’identifier les auteurs de l’acte, et c’est ce que la sécurité avait fait», avait-il ajouté.

Il raconta : «Certains employés avaient convoqué une équipe de femmeس spécialisées dans les fouilles, pour fouiller certaines passagères, à la recherche de la coupable», affirmant que «les enquêtes avaient démontré que certains employés avaient effectivement enfreint la loi et qu’ils devront comparaître devant le tribunal».

Il souligna que «les infractions commises par les employés pouvaient leurs coûter jusqu’à 2 ans de prison», et indiqua que «la mère de l’enfant avait été transférée au tribunal criminel, accusée de tentation d’homicide volontaire, risquant jusqu’à 15 ans de prison».

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