Qatar: une conférence internationale pour le soutien des libertés et la protection des activistes

Courrier arabe

La capitale du Qatar, Doha, se prépare à lancer, demain dimanche, une grande conférence internationale sur les réseaux sociaux et les moyens disponibles pour soutenir les libertés et protéger les activistes.

Pendant deux jours, près de 300 organisations internationales, universités et centres de recherche, participeront à cet événement, tenu avec la collaboration du Comité national qatari des droits de l’homme (NHRC), la Commission des droits de l’homme de l’ONU, le Parlement européen, la Fédération internationale des journalistes et la coalition internationale des sociétés nationales des droits de l’homme.

Selon les déclaration du journal local «al-Raya»: «La conférence s’intéressera aux opportunités offertes par les plateformes des réseaux sociaux vis-à-vis du soutien des libertés, du renforcement des droits de l’homme, à la protection des activistes, ainsi qu’aux défis qu’elles imposent, nécessitant la lutte contre les discours institant à la haine et à la violence».

L’ordre du jour de la conférence

Lors d’une conférence de presse, «Ali bin Smaikh al-Marri», le président NHRC a déclaré que la conférence prévoit de discuter les pratiques, qui permettront de bien utiliser les réseaux sociaux dans le domaine des droits de l’homme.

Selon lui, elle s’intéressera également à découvrir les sanctions imposées, par les politiques nationales, aux discours électroniques, aux journalistes, aux défenseurs des droits de l’homme, aux activistes politiques et aux influenceurs sur les réseaux sociaux.

«Aussi sera discuté, l’application des textes en relation avec l’exploitation des réseaux sociaux pour inciter à la haine, notamment contre les minorités religieuses », avait-il ajouté.

Les conclusions envisageables  

D’après al-Marri, certaines conclusions prévisibles traiteront du développement conjoint de la façon de traiter avec les opportunités, les dangers et les bonnes pratiques.

«Nous envisageons également des façons pour traiter les défis et les menaces auxquels sont confrontés les activistes, sur les réseaux sociaux, ainsi que l’identification des futurs activités, qui permettront d’étendre l’espace civil et de former, au futur, un réseau de collaboration et de coordination, qui s’intéressera aux législations et aux politiques», avait-il détaillé.

Rappelons que la conférence prévoit la participation des ONG internationales, des représentants des grandes compagnies de réseaux sociaux, tel Google, Facebook, Twitter, ainsi que des fondations actives dans la communauté civile et traitants des affaires de libertés et de droit de l’homme.

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