Révocation d’un journaliste algérien: service public, bouche cousue

Courrier arabe

Plusieurs organes de presse et militants de la liberté de la presse algériens ont annoncé l’éviction d’un journaliste présentateur de télévision publique, considérée comme de sanction pour sa participation au mouvement de protestation pour l’indépendance de secteur l’audio-visuel public.

Cette  chaîne a révoqué le journaliste Abdelkader Sayah pour son engagement au coté d’un groupe de jeunes manifestants au Hirak populaire, et son invitation à soutenir les journalistes dans leur combat pour libérer la télévision publique de la censure et des ordres venus d’en haut.

Ainsi, le site «TSA Arabi» rapporte, dans un article, que ce journaliste algérien présentateur de journal televisé d’informations de 17h et de 20h a été limogé le 4 mai 2019 par la direction de TV A3 ou il exerce.

TSA Arabi affirme que l’éviction de ce journaliste était pour ses critiques légitimes envers les chaînes publiques lors d’un entretien avec Berbère TV, en déclarant: «la télévision publique est devenue le porte parole de la corruption et de la Mafia et non le porte-parole de l’Etat», il ajoute encore que: « notre rôle et notre mission nobles sont le service public et j’invite tous les journalistes, hommes de presse et jeunes du Hirak à soutenir notre lutte pacifique pour l’indépendance de la presse».

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