Riyad : Le Conseil de Coopération du Golfe fait le suivi des décisions du « Sommet d’Al-Ula »

Une réunion des ministres des Affaires étrangères du Conseil de Coopération du Golfe a démarré, mercredi, à Riyad, pour suivre la mise en œuvre des décisions du « Sommet d’Al-Ula », qui a abouti à la réconciliation du Golfe.

Le compte Twitter officiel du Conseil de coopération du Golfe, a annoncé le coup d’envoi de « la 147e session de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe, présidée par le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn Abdel Latif Al-Zayani.

Le vice-Premier ministre et ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed ben Abdul Rahman Al-Thani, prendra part à cette réunion, rapporte un communiqué du ministère.

Mardi, l’Agence de presse saoudienne, citant le Secrétaire général du Conseil de coopération, Nayef Al-Hajraf, a affirmé que « la réunion ministérielle discutera des divers rapports traitant le suivi de la mise en œuvre des décisions prises par le sommet Sultan Qaboos / Sheikh Sabah, accueilli auparavant par la province d’Al-Ula ».

Al-Hajraf a par ailleurs expliqué que la réunion abordera également ‘’les questions liées aux dialogues stratégiques entre les pays du Conseil de coopération et un certain nombre de pays et de blocs mondiaux, entre autres, et des derniers développements régionaux et internationaux dans la région’’.

Le sommet d’Al-Ula, qui s’est tenu le 5 janvier dernier, a abouti à la signature d’un accord de réconciliation qui a mis fin au blocus imposé à Doha depuis juin 2017, par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte.

A l’issue de la signature de la déclaration ‘’Al-Ula’’, ces pays ont annoncé plusieurs mesures, à savoir, l’ouverture des frontières maritimes, aériennes et terrestres. Ils ont également repris les visites politiques réciproques à travers la restauration progressive des relations diplomatiques.

La région du Golfe a connu une crise grave, après que l’Arabie saoudite, les Émirats, le Bahreïn et l’Égypte aient suspendu les échanges commerciaux et les transports avec le Qatar, prétendant que Doha soutenait le terrorisme. Cette accusation a été fermement rejetée par Doha à l’époque, qui a dénoncé une « tentative de saper sa souveraineté et l’indépendance de sa décision ».

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