Le directeur du bureau d’al-Jazeera au Soudan, al-Muslami al-Kabachi, a été relâché aujourd’hui mardi 16 novembre, après avoir passé 3 jours en détention.
Al-Jazeera signala que «les autorités soudanaises avaient transféré al-Kabachi, hier lundi, vers la prison de Souba, au sud de Kartoum, bien que le procureur avait ordonné sa libération».
«Al-Kabachi fut interpellé samedi depuis son domicile, et ignore à ce jour les raisons de son arrestation», avait souligné al-Jazeera.
De leur part, des médias indiquent que «les autorités soudanaises avaient ouvert des enquêtes avec al-Kabachi, au sujet de la couverture qu’al-Jazeera avait assuré aux dernières évolutions au pays».
L’interpellation d’al-Kabachi a été dénoncée par l’Union Européenne et par l’International Press Institute, qui proclamèrent la libération immédiate du journaliste.
De même, l’adjoint du secrétaire général des Nations unies a demandé la libération d’al-Kabachi et de tous les journalistes interpellés au Soudan, alors que plusieurs voix ont appelé à ce que «les journalistes soient autorisés à couvrir librement les évolutions au Soudan».
