Sources : «Khalifa Haftar s’oppose à des accords pour fixer le cessez-le-feu»  

Courrier arabe

Des sources libyennes ont raconté au journal al-Araby al-Jadeed, que Khalifa Haftar avait rejeté des discussions que Aguila Saleh, le président de la Chambre des représentants du parlement de Tobrouk avait tenu avec des responsables européens, au moment où le ministre italien des Affaires étrangères s’est rendu dans l’est libyen pour tenter de fixer le cessez-le-feu.

Les sources, tenues à rester anonymes, signalèrent : «Saleh expliqua à Di Maio que Haftar n’abandonnera jamais le contrôle des sites pétroliers. Il lui communiqua une série de recommandations, et insista sur le fait que les revenus du pétrole soient gelés et que les milices de Haftar continuent à sécuriser les champs et les ports pétroliers, étant, pour lui, la seule institution militaire légitime».

Elles ont également signalé que «Haftar infligeait des pressions à Saleh», précisant que «Haftar refusait la solution de la démilitarisation de Syrte et d’al-Jofrah, car il estime que cette solution lui fera perdre le contrôle des deux régions, et pourra approfondir son échec militaire».

Des pressions internationales pour signer

Le journal nota, selon d’autres sources, que «des efforts internationaux étaient en cours, dans le but de mettre des pressions aux parties libyennes, afin de les obliger à signer un accord final de cessez-le-feu».

«Les sources affirmèrent que la signature sera prévue dans un des capitales arabes, et permettra d’ouvrir le chemin vers de nouvelles opérations politiques», avait-il ajouté.

Il signala également que «les communications turco-russes, actuellement en cours, préparaient la signature finale», expliquant qu’«Ankara travaillait à convaincre les Russes de quitter Syrte et les positions pétrolières».

Et au sujet de Syrte, le journal expliqua que « la proposition la plus favorable était celle où les différentes parties libyennes participeront à la formation d’une force policière sous l’égide des Nations unies, pour protéger la zone démilitarisée et y maintenir l’ordre».

Notons toutefois que plusieurs pays étrangers insistent sur l’importance de ramener la stabilité à la Libye, redoutant que les conflits au pays affectent la région.

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