Un haut responsable au ministère américain des Affaires étrangères a déclaré que les États-Unis avaient affirmé, lundi, la mort de l’une des hautes personnalités de l’Organisation de l’État Islamique, «Abou al-Hassan al-Muhajir», le porte-parole du groupe, et ceci lors d’une opération militaire menée par les troupes américaines, après l’assassinat du chef al-Baghdadi.
Le responsable, qui s’exprima aux médias, demandant à rester anonyme, indiqua qu’al-Muhajir a été tué dans la ville de «Jarables», à Alep au nord de la Syrie.
Il signala que l’opération, à travers laquelle le bras droit d’al-Baghdadi a été tué, était le fruit d’un raid conjoint, mené par les troupes américaines, et les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes.
De sa part, «Madlum Abdi» le chef général des FDS, a expliqué que «l’opération était une extension de celle où al-Baghdadi a été tué», signalant qu’«Abou al-Hassan al-Muhajir» était l’un des hommes les plus dangereux de l’organisation terroriste».
Dans ce contexte, le correspondant de l’agence turque «Anadolu» a rapporté que les forces aériennes américaines avaient bombardé dimanche, deux camions qui se dirigeaient vers Jarables.
Il raconta que des membres de l’armée nationale syrienne (ANS), affiliée à l’opposition, s’étaient rendus sur place, après avoir entendu des explosions, trouvant trois cadavres, dont l’un d’eux était proche de celui d’«Abou al-Hassan al-Muhajir».
Il souligna également que l’une des victimes était cachée dans un compartiment secret sur l’un des camions, et déclara que la personne était morte brulée.
Et bien que la guerre contre l’État Islamique se poursuit, les observateurs affirment que la neutralisation du groupe salafiste djihadiste est loin d’être une tâche facile, vue son importante extension géographique, qui s’étale de l’Irak à la Syrie.
