Syrie: Les raids conjoints entre Al-Assad et les russes se poursuivent et l’ONU appelle au calme  

Courrier arabe

Un raid aérien conjoint entre les forces du régime d’Al-Assad et l’armée russe, a coûte la vie à 15 civils ce matin, à l’ouest de la Syrie, seulement, un jour après l’invitation du secrétaire général des Nations unies ONU, Antonio Guterres, à un cessez-le-feu immédiat au pays, pendant le mois du Ramadan.

Les avions syriens et russes mènent, depuis une semaine, des opérations intensives, sur les régions de Humât et Idlib, et les villages voisins, selon des activistes, 15 civiles ont été tués et des dizaines d’autres blessés.

L’appel de l’ONU

Antonio Guterres a annoncé, hier, dans un communiqué, qu’il « suivait avec inquiétude, l’escalade des combats dans la zone démilitarisée au nord-ouest de la Syrie, entre les forces du régime syrien et ses alliés d’un côté, et les forces de l’opposition armée de l’autre».

Il a aussi parlé des attaques centrées vers les zones urbaines qui avaient fait des centaines de morts et de blessés parmi les civils, en plus des 150 mille réfugiés.

Cependant, le secrétaire général de l’ONU a invité les parties du conflit à « s’engager à respecter les arrangements de l’accord de Sotchi, les lois humanitaires internationales, et  à protéger les civils».

Les déclarations Syriennes

Dans un temps où la chaîne télévisée «Al-Ikhbarya», fidèle au régime d’Al-Assad, a annoncé que «la compagne militaire se limite, pour l’heure, aux raids aériens, mais que l’armée du régime envisagera de passer à une opération au sol», sans fournir plus de détails, le côté adverse a déclaré, d’après le porte-parole du Front National de Libération «que le régime mène actuellement sa plus vaste attaque, depuis le début des raids, la semaine dernière » et que l’opposition «a lancé des contre-attaques pour empêcher son avancée».

Pour ce qui semble un refus total au cessez-le-feu demandé, les deux côtés accentuent encore plus les combats, dans une période sacrée pour les musulmans, et où les civils syriens espèrent pouvoir la passer au calme.

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