The Guardian révèle des détails sur les cargaisons d’armes envoyé par les Émirats arabes unis à Haftar

Courrier arabe

Le journal britannique, The Guardian, a révélé de nouveaux détails au sujet des cargaisons d’armes par les Émirats arabes unis (EAU) au général libyen à la retraite, Khalifa Haftar.

Le journal affirma que «le nombre de vols interceptés, depuis la mi-janvier, dépassait les 100 vols», selon les données récoltées auprès des services de surveillance aérienne.

Il signala que les experts savent bien que ces cargaisons étaient chargées d’armes et de munitions, et nota qu’ils redoutent qu’elles ne contiennent de l’artillerie plus lourde que celle qui se trouve déjà en Libye, ou de la technologie de communication.

Traçage du chemin  

Selon le journal britannique : «5 mille tonnes de matériel ont été livré, à travers des avions cargos loués, qui atterrissent dans un aéroport près de Benghazi, le siège côtier de Haftar ou dans l’ouest égyptien, depuis où des camions les transportent vers la Libye».

Il signala que les avions décollaient des bases internes des EAU ou d’une base en Érythrée, dirigée par Abu Dhabi depuis 2016.

The Guardian nota toutefois avoir contacté les autorités émiraties, leur demandant des explications à ce sujet, et indiqua qu’Abu Dhabi signala qu’elle ne commentera aucune affaire en relation avec ses opérations militaires.

Le blocus d’armement n’est plus respecté 

Dans ce contexte, le journal britannique signala que Haftar était soutenu par l’Arabie saoudite, la Jordanie et la Russie, indiquant que plusieurs des vols passaient par l’aéroport côtier al-Akaba, en Jordanie.

Il affirma: «Les forces internationales rallongeaient constamment les quantités de subventions militaires suspectes, destinées aux fractions libyennes, ignorant l’embargo fragile imposé au pays par les Nations unies», en mettant en garde contre un nouveau tour de combat qui risque de se déclencher prochainement au pays.

En décembre dernier, le journal avait exposé une enquête, suite à laquelle il avait démontré que 3 mille mercenaires soudanais avaient été envoyés à Benghazi pour combattre aux côtés de Khalifa Haftar, et que près de 600 mercenaires russes les avaient rejoint.

Le rapport fut le énième de son genre à traiter les livraisons militaires illégales, destinées à Haftar, à mettre en garde contre les risques de la violation du blocus d’armement imposé au pays, et à attendre qu’une partie internationale se mobilise pour éviter le malheur avant qu’il ne soit tard.

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