Les autorités tunisiennes, à Sousse et à Tunis, ont lancé deux mandats d’arrêt à l’encontre des journalistes Ameur Ayad et Chadha al-Haj Moubarak. Les deux furent interpellés mardi 5 octobre et ils ont été placés en garde à vue.
Des activistes ont publié des informations, sur Facebook, indiquant que «Chadha al-Haj Moubarak avait été interpellée pour la deuxième fois, à l’ombre de l’affaire liée à la compagnie Instalingo».
Ils ont signalé que «l’administration de l’accusation à Sousse avait lancé un ordre pour que la journaliste soit placé en prison, en dépit des maladies chroniques dont elle souffre».
La journaliste avait noté sur son compte Facebook : «En mon absence, portez-vous bien, le soleil finir par briller».
Il est à rappeler que la journaliste Chadha al-Haj Moubarak avait été interpellée, une première fois, le 17 septembre dernier, pendant une semaine, après avoir été accusée de «suspections au complot contre la sécurité nationale interne».
De même, d’autres sources affirmèrent que «le juge de la deuxième enquête, au Tribunal militaire permanent, avait ordonné un mandat d’arrêt à l’encontre du journaliste travaillant à la chaîne Zitouna TV, à l’ombre du dossier du poème de Ahmad Matar».
