Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé qu’une « première explosion a eu lieu, jeudi matin, non loin de l’avenue Habib Bourguiba, la principale artère de la capitale tunisienne et que cette offensive a causé la mort d’un policier et de 3 autres civils » .
Un deuxième attentat-suicide en fin de matinée contre la caserne de la Garde Nationale de la capitale a fait 4 policiers blessés, dont leur état de santé n’est encore révélé.
L’agence de presse Reuters a déclaré, selon des témoins qui y étaient présents, que « la première explosion a principalement visé une patrouille de police qui se trouvait au centre de la capitale ».
« Cette déflagration s’est ostensiblement produite à l’intersection de l’avenue de Charles de Gaule et celle de France, loin de 150 km de l’ambassade de France dans la capitale Tunis », ajouta-t-elle .
Selon un communiqué du ministère de Défense nationale, ces deux attaques, pas encore adoptées par un parti quelconque, ont surgi juste après qu’une station de diffusion, située à Mont Arbata à Gafsa, au sud du pays, a été attaquée par un groupe armé.
Selon les mêmes sources, « l’attaque s’est introduite vers 2:30am GMT où les troupes militaires assurant la sécurité de la station de diffusion sont intervenus immédiatement. Ce qui a obligé les assaillants de s’enfuir dans la montagne », affirmant qu il n’y avait aucun dégât humain ou matériel lors de l’attaque.
Notant que la Tunisie connait depuis mai 2011 des crimes « terroristes » qui s’augmentent, de plus en plus, notamment depuis 2013 faisant la mort de dizaines de policiers, de militaires et des touristes étrangers.
