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vendredi, mars 29, 2024

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Tunisie : une député célèbre l’ancien régime au parlement et déclenche la colère des autres partis

Courrier arabe

En Tunisie, une activité parlementaire programmée par les députés du parti destourien, présidé par Abir Moussi, a déclenché la colère et la dénonciation des autres partis, estimant que «le parlement avait été exploité pour célébrer le coup d’Etat du 7 novembre 1987, qui a donné naissance au régime de l’ancien président Zin al-Abidine ben Ali».

Les parlementaires appartenant aux autres partis ont demandé d’ouvrir une enquête, dénonçant «des pratiques provocatrices », et regrettant que la salle historique «Radhia Haddad», ait été le théâtre de la scène, qui célèbre l’installation du régime dictateur en Tunisie.

Samir Dilou, l’ancien ministre des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle et le dirigeant d’Ennahdha, a indiqué lors de déclarations présentées à al-Araby al-Jadeed «Nous condamnons l’acte et nous proclamons l’ouverture d’une enquête à ce sujet».

Il avait ajouté : «Il est vrai qu’une demande avait été déposée par Abir Moussi, mais l’administration du parlement avait été exploitée», tout en se demandant «pourquoi la salle historique «Radhia Haddad» leur avait été offerte sans une autre».

De son côté, le membre du « Bloc démocrate », Khaled al-Krichi avait noté sur son compte Facebook officiel: «Nous demanderons au prochain bureau du conseil d’ouvrir une enquête sur le scandale de la célébration du 7 novembre», indiquant «qu’il devait prendre ses responsabilités pour que de telles scènes ne se reproduisent plus au futur».

De son côté, le membre de la coalition al-Karama, Saif Eddin Makhlouf, a demandé la démission du responsable qui avait signé l’autorisation, leur offrant la salle historiquement symbolique». Il estima que la célébration était «une provocation», signalant «qu’elle commémorait la mise au pouvoir d’un criminel».

Rappelons, qu’en juin dernier, la coalition al-Karama avait proposé au parlement tunisien, un projet de loi pour introduire des réformes au niveau de la loi des partis, demandant que «les partis qui appellent à la violence, insistent sur la valorisation de la dictature et qui portent atteinte à la révolution populaire soient sanctionnés».

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