«Le ministre saoudien des Affaires étrangères en Jordanie pour rapatrier l’ex-conseiller de ben Salmane, interpellé avec le prince Hamza», déclare le Washington Post

Courrier arabe

Le journal américain, The Washington Post, a déclaré «qu’un haut comité saoudien, présidé par le ministre des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhan, s’est déplacé vers la Jordanie, demandant la libération de Bassim Awadallah, interpellé pour des liaisons avec l’affaire du prince Hamza et le renversement comploté contre le roi Abdullah II».

Le journal indiqua, selon un responsable américain aux renseignements secrets que «les Saoudiens avaient demandé la permission pour aller à Amman, quelques heures après le déclenchement de l’affaire du prince Hamza. Arrivé à la capitale jordanienne, le comité s’est logé dans un hôtel et a demandé que Awaddalah soit autorisé à rentrer en Arabie saoudite avec eux».

«Les saoudiens informèrent les Jordaniens qu’ils ne partiront pas sans Awadallah», avait-il raconté.

Il signala : «Les Saoudiens avaient insisté sur la libération d’Awadallah, avant que quelconque procédure juridique ou accusation officielle ne lui soit lancée», indiquant que «par ces actes ils semblaient redouté qu’Awadallah avoue quelque chose».

Les médias officiels parlent d’une simple visite

De sa part, l’agence officielle jordanienne «Petra» avait annoncé que «le ministre des Affaires étrangères du pays, Ayman al-Safadi, avait rencontré son homologue saoudien arrivé lundi à Amman».

Elle indiqua que «ben Farhan portait une lettre envoyée par le roi Salman, au roi Abdullah II, lui affirmant le soutien de Riyad et souhaitant la sécurité et la stabilité de la Jordanie».

Elle signala aussi que «les deux ministres avaient discuté des évolutions régionales et des moyens pour les traiter, tenant compte des intérêts communs, et avaient aussi évoqué les questions arabes, la stabilité et la sécurité», sans mentionner l’affaire du prince Hamza.

De sa part, le MAE saoudien a nié avoir évoqué l’affaire de Bassim Awadallah, signalant que «son ministre était parti pour affirmer la solidarité du royaume saoudien à son voisin jordanien».

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