Au Soudan, des sources diplomatiques ont confirmé les rumeurs au sujet de l’échec de la tentative du coup d’état militaire contre le Conseil militaire transitionnel qui dirige actuellement le pays.
Les sources tenues à rester anonymes, avaient déclaré au journal arabe «Al-Araby Al-Jadeed», que le désaccord était flagrant au sein du Conseil militaire, entre l’armée, les institutions de l’ordre, et les services des renseignements secrets, ajoutant qu’on parlait de colère chez les militaires à cause des milices des « Janjaweed » et des forces de soutien rapide (RSF) qui contrôlent les rues de Khartoum.
D’autre part, le mouvement des Force de la Liberté et du Changement (FLC) a déclaré n’avoir aucune information à ce sujet, mais il avait souligné que l’action été envisageable à l’ombre des milices armées incontrôlables.
Des rapports de presse avaient traité la nouvelle du coup d’état au Soudan, selon des sources annoncées comme «privées», expliquant que des officiers ont été arrêtés et que d’autres étaient sous interrogation.
Il convient de noter que des sources proches affirment que les officiers de l’armée, sont en colère à cause des pratiques violentes des RSF lors de la dispersion des manifestants devant le quartier général à Khartoum.
Soulignant qu’ils avaient été dépouillés de leurs armes quelques jours avant l’incident, les soldats dépourvus devant les atrocités, se sont dirigés vers les entrepôts pour s’armer et défendre le peuple innocent, mais les trouvant tous vides, ils étaient « rongés à l’intérieur par la haine et le mépris envers le Conseil militaire et Hemeti », affirmaient les récits des sources locales.
