Libye: Un des dirigeants des milices de Haftar attaque l’agence Toyota à Benghazi

Courrier arabe

Le site américain, The Middle East, a signalé que «l’attaque menée, en Libye, par Mahmoud al-Warfali, le dirigeant des forces du général à la retraite, Khalifa Haftar, contre le siège de la compagnie Toyota, à Benghazi, reflétait l’absence des institutions de l’Etat et la déficience de la loi, dans les zones contrôlées par Haftar».

«Al-Warfali, censé être livré par Haftar à la Cour pénale internationale (CPI) est toujours en liberté et exerce ses loisirs de saccageur au grand jour, sans que personne n’intervienne», avait noté le site.

La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux

Al-Warfali a tenu à enregistrer son attaque, filmant les faits en direct et les diffusant sur les réseaux sociaux.

La vidéo, partagée par plusieurs internautes démontrait al-Warfali accompagné de ses soldats armés, envahissant le siège de Mas, l’agent de Toyota, positionné à Benghazi, et  commençant à détruire les locaux, sous prétexte de corruption.

« Cette agence est corrompue, ses responsables pillent l’argent des Libyens et se font des richesses à Dubaï, à Tunis et en Égypte », avait-il déclaré en colère, en cassant tout ce qui lui tombe sous la main.

Il est à noter qu’un mandat d’arrêt contre al-Warfali, fut lancé le 15 août 2017, par la première direction préliminaire à la CPI, après l’avoir jugé coupable de «crimes de guerre et d’exécutions sommaires».

Fatou Bensouda, la procureure générale, avait demandé l’arrestation d’al-Warfali et exigea sa livraison à la CPI, signalant «avoir demandé la collaboration de certains pays pour pouvoir l’interpeller».

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