Des documents officiels ont révélé les détails de la crise juridique déclenchée après qu’un ministre saoudien a accusé un des membres de la famille royale des Émirats arabes unis(EAU) d’escroquerie.
Le site « al-Khaleej online » a obtenu des documents indiquant que «l’homme d’affaires et le membre de la famille royale émiratie, le cheikh Saqr ben Mohamed ben Zayed al-Nahyan a décidé de porter plainte contre le ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social, Ahmad al-Rajhi, après que ce dernier ait accusé le cheikh Saqr d’escroquerie, lors d’une affaire traitée en détails par l’émission d’al-Jazeera «Ma Khafiya Âadham»».
«Le cheikh Saqr signala avoir été choqué à voir les preuves qui affirment son implication, dans l’escroquerie commise en réalité par al-Rajhi et ses frères et affirma avoir l’intention de porter plainte auprès du procureur fédéral à Abu Dhabi, contre al-Rajhi et sa bande», avait-il noté.
Selon les documents, «après la diffusion de l’émission sur al-Jazeera, le 9 novembre 2020, le cheikh a contacté la justice internationale pour leur affirmer qu’al-Rajhi était un homme corrompu et signaler que le ministre saoudien l’avait accusé d’un crime dont il en était l’auteur».
Le site a ajouté : «Le cheikh Saqr souligna avoir mené une enquête interne, lui permettant de révéler l’identité de celui qui a falsifié la lettre signée par son bureau, et à travers laquelle on demanda à la zone libre de l’aéroport de Sharjah d’entreprendre illégalement des mesures à l’encontre de la compagnie immobilière Taamir, dans le but de saisir ses actions et de transformer leur propriété vers une compagnie fictive».
Il est à noter qu’à l’ombre de cette affaire, le ministre saoudien al-Rajhi fut obligé par la justice émiratie, en novembre 2020, de verser 600 millions de dollars pour dédommager la compagnie Taamir. Ainsi, les documents révèlent les nouveaux chapitres de l’histoire, et racontent le déroulement de l’enquête menée avec le suspect principal et d’autres personnalités.
