Un opposant saoudien : Ben Salmane surveille plus de 30 princes avec des bracelets israéliens

Courrier arabe

Le chercheur et opposant saoudien «Saïd ben Nacer al-Ghamidi» a affirmé que les autorités saoudiennes surveillaient plus de 30 princes de la famille royale régente «al-Saoud», à travers des bracelets israéliens de détection.

Lors d’un tweet sur son compte officiel, «Saïd al-Ghamidi» a noté qu’«une personne respectueuse de la famille al-Saoud l’avait contacté pour l’informer des faits», et indiqua que la personne, une de ses vieilles connaissances, était terrifiée en parlant des bracelets, collés aux pieds de plus de 30 autres de ses semblables.

Le chercheur opposant ajouta de plus, que «des informations appréhendent que la compagnie israélienne «NSO» avait été chargée d’intercepter tous les appels de la famille al-Saoud, hommes et femmes», et signala que «si une telle chose se confirmait, elle lèvera le voile sur plusieurs plans», sans pour autant donner plus de détails.

Les bracelets d’espionnage made in Israël

Le 28 octobre 2018, le site «al-Khaleej online» révéla les détails d’une affaire conclue entre l’Arabie saoudite et Israël, indiquant que Riyadh avait dépensé 250 millions de dollars, pour acheter des bracelets d’espionnage de haute précision, et affirmant que le matériel était officiellement opérationnel.

L’affaire des bracelets s’ est relancé en juin dernier, après que l’avocat international «Mahmud Rifat» avait lancé un appel, déclarant: «Dites à tous ceux qui se dirigeront aux lieux saints, que l’Arabie saoudite avait chargé une compagnie israélienne de la gestion des bracelets électroniques, autrement dit, tous leurs renseignements seront à Israël», avertissant les pèlerins des dangers des bracelets électroniques que le gouvernement saoudien avait prévus de leur offrir aux aéroports.

Et c’est dans un contexte similaire, que le compte Twitter des détenues saoudiennes célèbre sur Twitter, avait signalé en mai 2019, que les autorités saoudiennes imposaient la résidence forcée aux détenues libérées, de peur qu’elles ne révèlent les atrocités dont elles avaient été victimes, et affirma que «les activistes libérées avaient été obligé de porter des bracelets électroniques, à leurs chevilles, afin que leurs mouvements soient surveillés de près».

Une compagne contre la famille royale

Dans ce contexte, il importe de mentionner que vers la fin de l’année 2017, le prince héritier «Mohamed ben Salmane» (MBS) avait donné l’ordre, pour que plusieurs princes de la famille al-Saoud, ainsi que des ministres, et des hommes d’affaires, soient enfermés au «Ritz-Carlton», un hôtel situé à Riyadh, sous prétexte de lutter contre la corruption.

Ayant, pour la plupart, été relâchés quelques temps après, nombreux rapports démontrent que MBS les avait privés de plusieurs de leurs biens et richesses.

Toutefois, les observateurs estiment que la surveillance intense imposée par MBS contre la famille al-Saoud, est due aux représailles que cette dernière encaisse, à cause des critiques qu’elle a lancé au jeune prince héritier, au sujet de sa politique périlleuse imposé au royaume.

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