Un sommet du Conseil de coopération du Golfe en présence des dirigeants, mardi

Le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) a annoncé, dimanche, que le 41ème Sommet du Conseil se tiendra, mardi, dans la ville d’Al-‘Ula, dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite avec la participation des dirigeants des Etats membres.

C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public par le CCG et dont l’Agence Anadolu a eu copie.

« Le 41ème Sommet du Haut conseil du Conseil de Coopération se tiendra, mardi, à al-‘Ula, à l’invitation du monarque saoudien, le Roi Salmane bin Abdulaziz, avec la participation des dirigeants des Etats membres du Conseil », lit-on dans le communiqué.

Citant le Secrétaire général du Conseil, Nayef Al-Hajraf, le communiqué fait part des « remerciements adressés aux dirigeants des Etats membres pour leurs efforts déployés afin de consolider les liens entre les pays du Golfe et pour en asseoir les fondements ».

Nayef Al-Hajraf a fait part de son « espoir de voir les décisions du Sommet des dirigeants des pays du Conseil aboutir à l’impulsion de l’action commune pour renforcer la sécurité et la stabilité de la région du Golfe ».

Jusqu’à 17h30 GMT, aucun des Etats du Conseil n’a annoncé son niveau de représentation au sommet.

Le CCG comprend six pays : l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Sultanat d’Oman, le Koweït, le Qatar et le Bahreïn.

Le Haut Conseil du CCG constitue la plus haute autorité et est composé des dirigeants des six Etats. Il se réunit de manière périodique (annuelle) et s’engagera au cours de sa 41ème session dans sa cinquième décennie d’exercice.

Depuis 2017, l’absence des dirigeants des Etats impliqués dans la crise du Golfe des sommets étai remarquable, qu’il s’agisse de l’absence des gouvernants des Emirats, de l’Arabie Saoudite et du Qatar, de d’une représentation réduite ou encore en raison de l’état de santé de certains parmi, ce qui les pousse à dépêcher d’autres responsables pour les représenter.

Des milieux politiques, arabes et internationaux, prévoient que le Sommet connaîtra le paraphe d’une « Charte de principes » pour l’instauration de nouveaux fondements d’une réconciliation du Qatar avec les pays du blocus (Arabie Saoudite, Emirats, Bahreïn, Egypte) ou avec Riyad uniquement en tant que premier pas.

Depuis le 5 juin 2017, l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Bahreïn et l’Egypte imposent un blocus aérien, maritime et terrestre au Qatar, sous prétexte du soutien de Doha au terrorisme et pour ses liens avec l’Iran. Le Qatar dément catégoriquement, pour sa part, ces accusations, les considérant comme étant une « tentative de porter atteinte à sa souveraineté et à l’autonomie de sa décision ».

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