Un tribunal israélien décide de libérer les détenus de Sheikh Jarrah

Le tribunal israélien de Jérusalem-Est a décidé, jeudi, de libérer 5 Palestiniens, qui avaient été arrêtés par la police, mercredi à l’aube, lors de l’expulsion et de la démolition de la maison de la famille Salhiya, dans le quartier Sheikh Jarrah.

Le tribunal de première instance israélien avait décidé, mercredi, de les libérer, mais la police a déposé une requête auprès du tribunal de district contre cette décision, qui a été rejetée, par la suite, par le tribunal.

L’avocat Anouar Bachir a déclaré aux journalistes que « le tribunal central a décidé de rejeter l’appel de la police contre la décision de libérer les détenus de Sheikh Jarrah, qui a été émis hier par le tribunal de première instance ».

« Ce qui signifie que les détenus seront libérés aujourd’hui », a-t-il ajouté.

Parmi les détenus figure Mahmoud Salhiya, le propriétaire du domicile démoli, qui s’était auparavant barricadé dans la maison et avait menacé de s’immoler par le feu s’il était expulsé de chez lui.

L’avocat Bachir a indiqué que « le tribunal de première instance avait imposé à chacun des détenus une amende de 1 000 Shekels (318 dollars), ainsi que l’expulsion du quartier de Sheikh Jarrah pendant 30 jours ».

Les autorités israéliennes ont démoli, mercredi à l’aube, la maison de la famille Salhiya.

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