Des activistes égyptiens et turques ont lancé une campagne humanitaire, pour soutenir les détenus dans les prisons égyptiennes, et faire connaître leurs souffrances au monde, en concordance avec la journée internationale des droits de l’homme.
La porte-parole de la campagne, «Hiba Hassan», signala que l’initiative, lancée vendredi soir le 6 décembre, et qui se poursuit jusqu’au mardi 10 décembre, a été mise en place en collaboration des institutions turques et égyptiennes, et parla également de l’importance contribution de Human Rights Watch (HRW).
Elle ajouta, dans un communiqué officiel, que «la campagne baptisée «la liberté est un droit» visait à mobiliser un soutien populaire, et une communauté civile pour les détenus, dans le but de mettre la pression sur le régime égyptien, afin de mettre termes aux violations dont les détenus sont victimes et d’apaiser leurs souffrances».
Un programme international médiatisé
La campagne humanitaire, qui mobilisa les médias et les personnalités, appela à rassembler les supporteurs et les sympathisants dans le monde entier, pour lancer des lettres de solidarité aux prisonniers, tout en assurant la couverture médiatique de l’action.
Elle insista également sur l’importance du lancement d’une campagne à contenu solidaire avec les détenus, sur les réseaux sociaux, publiant leurs noms et leurs situations, afin de mettre la lumière sur les souffrances qu’ils traversent.
Et pour conclure son programme, la campagne a prévu une marche à Istanbul et dans plusieurs autres pays, avec la participation des familles des détenus, d’activistes et de personnes influentes, qui porteront des torches en hommage aux détenus des prisons égyptiennes.
«Hiba Hassan» signala que la campagne espérerait atteindre ses buts et souhaiterait même que les détenus reprennent leur liberté, et que les violations commises dans les prisons égyptiennes soient un jour condamnées.
Sur ce, il importe de noter que plusieurs rapports des ONG internationales et égyptiennes, dénoncent la situation des droits de l’homme en Égypte, qui se détériore de plus en plus, et ce «depuis l’arrivée du président Abdel Fatah al-Sissi en tête du pouvoir après un coup d’État militaire» avait-ils affirmé.
